Qu’est-ce que l’Hygiénisme ?
Lorsque l’on utilise le terme « hygiénisme », la plupart des personnes pensent à l’hygiène. Ils pensent à l’eau de Javel, aux surfaces bien propres, bien nettes. Mais l’hygiénisme n’a rien à voir avec ça…
Le principe de l’hygiénisme est de rendre au corps son plein potentiel d’auto-guérison, en respectant les lois du vivant. Il se focalise donc sur les causes des maladies, non sur leurs symptômes.
L’hygiénisme se base sur la loi de l’homéostasie, mise en évidence par Claude Bernard et Antoine Béchamp à la fin du 19ème siècle. Cette loi dit ceci :
Tout système naturel vivant, laissé à lui-même, en l’absence de perturbation extérieur (causes des maladies), revient spontanément à son état d’équilibre (de pleine santé pour le corps humain), au travers d’une série de processus régulateurs (dont les maladies font partie), et dans la limite de la capacité adaptative du système. Ce ré-équilibrage doit prendre en compte deux paramètres :
Le principe de l’hygiénisme est de rendre au corps son plein potentiel d’auto-guérison, en respectant les lois du vivant. Il se focalise donc sur les causes des maladies, non sur leurs symptômes.
L’hygiénisme se base sur la loi de l’homéostasie, mise en évidence par Claude Bernard et Antoine Béchamp à la fin du 19ème siècle. Cette loi dit ceci :
Tout système naturel vivant, laissé à lui-même, en l’absence de perturbation extérieur (causes des maladies), revient spontanément à son état d’équilibre (de pleine santé pour le corps humain), au travers d’une série de processus régulateurs (dont les maladies font partie), et dans la limite de la capacité adaptative du système.
Ce ré-équilibrage doit prendre en compte deux paramètres :
– les ressources de l’organisme vivant,
– et la nature du milieu dans lequel il baigne (environnement).
Le corps est donc toujours à la recherche de son équilibre le plus parfait. Il ne cesse d’œuvrer pour y parvenir.
En d’autres mots, notre corps a la capacité extraordinaire de pouvoir se régénérer. Lorsque vous vous coupez avec un couteau, par exemple, votre peau cicatrise, elle se répare toute seule. Et bien, il en va de même pour l’entièreté de votre organisme (à l’intérieur également). Il est capable de faire face aux agressions de toutes sortes (système immunitaire) et de réparer les dégâts causés par les agressions qu’il a subi (souvent dus à un mode de vie délétère), et ce, sans aide extérieure.
Si vous venez en consultation, nous verrons ensemble comment lui donner les moyens d’y parvenir au plus vite. Vous comprendrez qu’il s’agit d’une question de bon sens avant tout.
Définition de l’hygiénisme par le Docteur Herbert Shelton :
» L’Hygiénisme est un système qui vise à rétablir et à conserver la santé par l’utilisation de moyens qui entretiennent la vie, le développement et la croissance. Ce n’est pas une méthode ni un système de traitement de maladie ou d’application de palliatifs. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut abandonner lorsqu’on se sent à nouveau bien. C’est un système qui, ayant ramené le malade à la santé, lui a en même temps appris comment demeurer en bonne santé ! Il est fondamentalement différent de tous les systèmes jusqu’ici en vogue. Nous nommons notre système « Hygiénisme » afin de le distinguer de la fausse hygiène qui est populaire.
Les systèmes médicaux à la mode s’efforcent de transformer des êtres malades en personnes bien portantes, avec les mêmes moyens qui transforment des êtres biens portants en personnes malades ! Ce sont des plans qui visent à « guérir » la maladie en détraquant l’organisme au lieu de l’affermir ; ce sont des systèmes qui, ayant « guéri » la maladie (supprimer ses symptômes), font généralement du patient un malade chronique pour la vie. C’est la raison pour laquelle, dans chaque pays et de tous temps, plus le nombre de médecins est grand, plus grande est l’armée des malades ! » – Herbert Shelton –
Traduction de l’image :
» J’ai finalement dû me demander si notre compréhension et notre conception de la maladie n’avaient pas été entièrement faussés à cause de notre ignorance quant à la finalité biologique de la maladie « . – Docteur Hamer –
L’hygiénisme est véritablement né dans les années 1870 en se développant au début du vingtième siècle et plus particulièrement dans les années 20 et 30. Les précurseurs de la pensée hygiéniste sont : Antoine Béchamp (1816 – 1908) et Claude Bernard (1813 – 1878) – médecins et chercheurs contemporains de Louis Pasteur (1822 – 1895) – , mais les grands pionniers de la discipline sont, en tête de liste : le Dr. Isaac Jennings (1788-1874), puis, plus récemment, Herbert Shelton (1895 – 1985) en Angleterre ou Albert Mosséri (1925 – 2012) en France, pour ne citer qu’eux.
Bien que l’hygiénisme soient décrié par le monde médical, allopathique et pharmaceutique (argent, lobby et industrie chimique obligent), de plus en plus de personnes guérissent aujourd’hui de pathologies lourdes, grâces aux aides remarquables d’hygiénistes courageux. Leurs résultats positifs contre le cancer, par exemple, sont considérables. Très largement au delà du pourcentage de réussite du système allopathique et de la fameuse chimiothérapie.
NB : L’hygiéniste est un praticien professionnel de santé utilisant les méthodes de l’hygiénisme (on dit aussi : praticien ou conseiller en hygiène de vie naturelle). L’hygiéphile étant l’adepte de l’hygiénisme (peut-être vous prochainement…).
Il est erroné de penser qu’un médecin ou un thérapeute, même un « spécialiste », puisse vous guérir de quoi que ce soit. Quel que soit la méthode ; personne ne peut guérir une autre personne. Personnellement, je ne vous guérirai jamais de quoi que ce soit.
Il en va de même pour les molécules chimiques ou les plantes. Ces dernières ne vous guériront pas. Elles vous permettront peut-être de vous sentir mieux durant un moment, mais le problème de fond ne sera pas résolu.
=> C’est votre corps qui se guérira. Tout seul ! En se servant des 6 techniques de médecines naturelles (l’alimentation, le prana, la respiration, la lumière, le repos et le mouvement). Pour autant, bien entendu, que vous lui en donniez la possibilité. Et c’est précisément là qu’intervient le conseiller en hygiène de vie naturelle ; en vous aidant à cela.
Beaucoup de personnes suite à une vie très stressante et une alimentation particulièrement délétère, ont choisi, dans un premier temps, de comprendre » le pourquoi du comment « , puis ont renoncer à la médecine allopathique moderne (ainsi que tout traitement symptomatique) et se sont orientées vers l’hygiène de vie naturelle.
Il faut savoir qu’un cancer, comme toutes les autres maladies d’ailleurs, n’arrive pas par hasard. Il ne s’agit pas d’une roulette russe. « Pas de chance, ça m’est tombé dessus ! » Non non. Ce n’est pas comme ça que cela fonctionne – comme certains aiment le prétendre pour ne pas devoir changer leurs mauvaises habitudes – . Il y a une raison à cela. Et c’est précisément en comprenant la raison que nous sommes capable de l’éviter ou d’en guérir (si nous ne sommes pas en situation de non-retour, bien entendu).
La plupart des maladies ont un rôle positif pour notre corps !
La nature est bien faite. Une inflammation, par exemple, est un apport massif de sang dans une zone, afin que cette zone soit nettoyée par un grand nombre de globules blancs. Les globules blancs étant des agents nettoyeurs de notre corps, il est, par conséquent, contre nature de prendre des tonnes de médicaments pour stopper leur travail. Je veux bien accepter (et il m’est arrivé de le faire, évidemment) de prendre un analgésique ou un anti-inflammatoire si une douleur est trop difficile à supporter, mais limiter l’utilisation de médicaments est préférable.
Toutes les maladies (à l’exception des maladies accidentelles ou génétiques), « petites » ou lourdes…, les cancers, la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, pour ne citer qu’elles, qui sont des maladies dégénératives, toutes les maladies surviennent lorsque notre corps se trouve en situation d’acidose très importante (sur-abondance de déchets dans l’organisme), souvent accompagné d’un épuisement du système nerveux.
Imaginez que votre corps est une maison. Si vous bouchez vos égouts et votre fosse septique (vos reins et vos intestins), et que vous ne sortez plus vos poubelles, votre maison sera rapidement inhabitable, n’est-ce pas ? Et bien, pour votre corps, c’est la même chose. Si vos émonctoires (les portes de sortie de vos déchets), donc vos reins, vos intestins, votre peau et vos poumons, sont saturés (et nous ne le ressentons pas souvent), que la quantité de déchets qui arrive est plus importante que celle qui sort, votre corps va dégénérer, les maladies vont se manifester, et certaines de vos cellules finiront peut-être par muter.
Dans notre corps, il y a des processus régulateurs qui ne visent qu’à une chose, c’est de rétablir l’état de pleine santé. L’état que l’on appelle «homéostasique». L’homéostasie étant la capacité que peut avoir un système quelconque (écosystème naturel, corps humains ou animalier, groupe de personnes, etc.) à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures. Le corps humain cherchera donc toujours a revenir à son état d’équilibre, comme tout dans la nature par ailleurs. Et les maladies font partie de ce processus homéostasique.
L’hygiénisme, c’est aussi : accompagner. Accompagner la nature dans ses processus d’équilibrage (homéostasie). Il ne s’agit pas de contrer, d’empêcher (comme le fait la médecine symptomatique), mais d’accompagner en aidant le corps à se guérir. Bien entendu, une molécule chimique (un médicament) pourra vous soulager momentanément si vous avez de forte douleurs, ou si vous vivez une situation trop invalidante, mais, adopter les règles de l’hygiénisme vous permettra de régénérer votre organisme en profondeur et ainsi éviter toutes récidives ou autres maladies par la suite.
L’hygiénisme consiste donc a encourager l’homéostasie. Il aura, pour ce faire, un regard émerveillé et observateur sur les processus de vie.
L’hygiénisme ne considérera jamais un virus ou une bactérie comme étant un méchant agresseur. La notion de méchant agresseur n’a pas lieu d’être. Le corps permet la prolifération d’un virus, d’une bactérie, d’une levure, d’un champignon, etc., uniquement car cela va dans le sens du rétablissement de son équilibre. C’est ce que Antoine Béchamp et Claude Bernard souhaitaient démontrer, contrairement à Louis Pasteur qui considérait le microbe ou le virus responsable de la maladie, ce qui a permis aux industriels de fabriquer les vaccins et les anti-biotiques (la belle affaire !). Malheureusement, il semblerait que la médecine allopathique actuelle soit basée sur ce constat fallacieux.
Personnellement, je me revendique de l’école de pensée hygiéniste, et je l’encourage.
En devenant « hygiéphile » et en respectant les principales techniques de médecines naturelles (l’alimentation, le prana, la respiration, la lumière, le repos et le mouvement), vous donnerez à votre corps toutes les chances de se régénérer (que vous soyez malade ou pas) et vous supprimerez (en tout cas, vous limiterez fortement) l’apparition de maladies qui n’auront plus lieu d’être.
C’est le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vous-même.
Bonne régénération à toutes et tous.
Equipe des hygiénistes FEDIBIO
Ci-dessous, une description plus complète de l’Hygiénisme (ou Hygiène de Vie Naturelle) écrite par Fares Achour (hygiéniste).
» L’Hygiénisme (ou Hygiène Naturelle) n’est pas un système thérapeutique.
Précédemment, j’avais exprimé ce que signifiait le terme « Hygiène » et comment sa définition avait été dénaturée, redéfinie de telle sorte que les populations ne s’intéressent jamais à la Santé ni ne se responsabilisent quant à leur propre santé.
Nous avons déjà parlé de la récupération de ce terme par le système médical, empirique et mafieux, pour désigner la propreté, encore appelé « hygiène populaire » ou « hygiène publique ». Il importe à présent de voir comment cette même organisation puissante a récupéré là encore le terme « Hygiène » pour ses services, afin que les populations ne prennent jamais connaissance du véritable système hygiéniste, jusqu’à en ignorer ni plus ni moins son existence.
Dans le système médical, alors, nous trouvons des médecins hygiénistes, des infirmiers hygiénistes, des cadres conseils en hygiène hospitalière, des hygiénistes dentaires, des naturopathes-hygiénistes, des hygiénistes hydrothérapeutes, etc.
Toutes ces professions médicales ne permettent pas aux populations, aux profanes, de connaître l’existence véritable du système hygiéniste, ni de leur permettent de s’y intéresser, parce que le rattachement du terme « Hygiène » a ces professions spécialisées sous-entend que non seulement l’Hygiène Naturelle est un système thérapeutique, mais également que l’Hygiène Naturelle est une médecine, au même titre que la Naturopathie ou que d’autres médecines alternatives, parallèles, naturelles, douces, holistiques et traditionnelles.
Or, l’apparition délibérée de ces professions, rattachées aux termes « Hygiène », n’est ni plus ni moins qu’une tromperie généralisée pour que les populations dépendent toujours des méthodes employées par le système médical, dans son ensemble, mais également pour tenir à l’écart les populations de la véritable Hygiène et des conditions à appliquer pour développer et entretenir une santé vigoureuse et radieuse.
Les Hygiénistes sont opposés à la médecine — toutes les médecines, conventionnelles et non-conventionnelles — et à son système, car ils croient qu’elle est dans l’erreur. Elle est continuellement en guerre avec la vie, la santé, et est désastreuse en pratique.
Étudions ce contraste entre la Médecine et l’Hygiène Naturelle :
1) La Médecine enseigne que la maladie est inévitable. L’Hygiène Naturelle enseigne que la santé est l’état normal de l’homme.
2) La médecine enseigne que la maladie est un processus destructeur, alors que l’Hygiène Naturelle enseigne que la maladie est un effort remédiant.
3) La Médecine enseigne que les maladies peuvent être guéries, tandis que l’Hygiène Naturelle enseigne qu’elles sont l’expression de la force vitale de l’organisme sous forme d’actions, appelée « actions vitales anormales », et qu’il faut leur permettre d’accomplir leur travail remédiant.
4) La Médecine enseigne que les poisons sont les substances, les choses appropriées pour guérir la maladie. L’Hygiène Naturelle enseigne que les choses normales de la vie sont les substances et les influences convenables pour bâtir la santé. Croyant que la maladie peut être guérie par les médicaments, quand les médecins daignent considérer l’Hygiène Naturelle, ils pensent qu’il faut le placer après leurs poisons virulents et mortels. Mais, le raisonnement fallacieux qui survient par la suite, c’est que l’échec d’un tel comportement est attribué à l’Hygiène Naturelle et pas à la Médecine.
5) La Médecine enseigne que les médicaments agissent sur le corps, alors que l’Hygiène Naturelle enseigne que c’est l’organisme vivant qui agit sur les médicaments, qu’ils soit chimiques ou naturels.
6) La Médecine enseigne que les médicaments peuvent guérir la maladie, alors que l’Hygiène Naturelle enseigne que les médicaments occasionnent la maladie.
On donne à un malade un médicament qui aboutit, selon l’expérience, à altérer ses fonctions et à détruire sa structure. Et si jamais le malade se rétablit, son rétablissement est mis au crédit du médicament et non aux processus de restauration de l’organisme. On dira, alors, que le médicament l’a guéri. Or, ceci équivaut à dire qu’une substance connue pour être destructrice occasionne la restauration de la santé — ce raisonnement est, bien entendu, erroné.
7) Les Médecins pratiquaient des saignées, des ampoules vésicatoires, donnaient des purges, mais aujourd’hui ils injectent, opèrent des transfusions, prescrivent des vaccins pour tenter de « guérir la maladie ». Les Hygiénistes fournissent les éléments vitaux nécessaires aux développement et à l’entretien de la santé.
Il y a une différence radicale entre l’Hygiène Naturelle qui sauvegarde et la Médecine qui tue, mais certains ne peuvent pas saisir cette différence. Quoique chaque école curative insiste sur le fait qu’elle travaille pour le bien des conditions de santé de l’humanité, leurs travaux démontrent qu’ils ne prennent pas en compte les principes fondamentaux de la physiologie et de la biologie ; et par conséquent, ils ne procurent pas les mesures qui font face à la situation.
Seul l’Hygiène Naturelle procure ce besoin.
8) Depuis si longtemps, le monde a été habitué à l’idée que les maladies sont guéries à l’aide des médicaments ; que la proposition de soigner les malades sans médicaments, uniquement avec les facteurs normales de la vie, paraît absurde au premier abord. Or, elle est aussi absurde que la théorie selon laquelle la terre est ronde, qu’elle tourne autour de son axe, quand cette théorie fut présentée pour la première fois. Cette théorie avait été controversée durant 1200 ans. Nous pouvons donc nous attendre à ce que les principes Hygiénistes soient controversés durant longtemps avant d’être acceptés, finalement.
Les médecins disent qu’ils donnent des médicaments « pour aider la Nature à rejeter la maladie » ou qu’il faille « aider la Nature en soutenant le processus qui occasionne la maladie ». La belle affaire ! Quelle est donc cette maladie que la Nature veut expulser ? De quelle manière les médicaments aident-ils ce processus ? Ils donnent leurs médicaments, mais ne cherchent pas à corriger ou à supprimer les causes, sinon tous leurs efforts sont vains.
La Médecine affirme que les maladies sont causées par les microbes, les virus, les parasites, etc. L’Hygiène Naturelle enseigne que les maladies sont le résultat de la violation des lois de la vie. Les médecins semblent être ignorants des lois simples de la vie et de la santé.
9) La Médecine enseigne que la maladie peut être prévenue par l’immunisation. L’Hygiène Naturelle enseigne que l’obéissance aux lois de la vie est la seule qui puisse prévenir les maladies.
10) Dans la pratique médicale, les patients ne doivent pas poser de questions aux médecins ni rechercher des explications. Il importe de respecter à tout prix la sagesse du Médecin et lui faire confiance. Vous n’avez rien d’autre à faire qu’à suivre ses ordonnances et ses directives. La pratique médicale, comme pour tout autre charlatanisme repose, sur la confiance, la crédulité et l’autorité.
Avec l’Hygiène Naturelle, les circonstances sont différentes. Le premier pas pour restaurer la santé est d’instruire le malade. En effet, la meilleure base pour croire en l’Hygiène Naturelle est la connaissance de la physiologie et les causes de la maladie.
Lorsque les Hygiénistes expliquent la constitution humaine et ses rapports avec la Nature externe, leur travail est pour ainsi dire bien mené et terminé. L’attention des gens est attirée par les rétablissements à l’aide de l’Hygiène Naturelle, mais ce n’est qu’avec la compréhension de ses principes qu’ils en arrivent à s’y intéresser et à s’y tenir. D’où la nécessité de multiplier les livres et les revues hygiénistes, comme c’est le devoir de tous ceux qui peuvent parler ou écrire de s’investir dans cette noble cause.
L’Hygiène Naturelle dépend, pour son succès, de l’intelligence de ceux qui l’adoptent, tandis que la Médecine dépend de la foi qui est toujours concomitante de l’ignorance. L’Hygiéniste doit éduquer son patient ; cela est une base indispensable pour le voir rétablir son état de santé, intégralement. Le savoir et les connaissances qui en découlent par l’expérience, sont le seul vrai correctif pour des erreurs vitales récurrentes. La Médecine a ses journaux et ses manuels qui sont destinés aux Médecins seulement, et ne peuvent pas être compris par le profane non initié.
Durant des milliers d’années les malades ont fait confiance aux médecins pour les guérir, et le résultat a été l’augmentation des maladies et une dégénérescence prématurée effroyable.
11) Avec la Médecine, on cherche à rétablir la santé par l’usage de choses qui la détruisent. On cherche à fortifier par des processus qui épuisent et qui sont censés développer les forces de l’organisme en défiant la Nature, Son travail et Son œuvre. Par contre, le plan de l’Hygiène Naturelle est celui de la Nature Vivante, et sa méthode est donc véritablement scientifique.
L’Hygiéniste n’utilise aucun agent qui soit dans sa nature destructeur du bien-être de l’économie animale, ce qui est toujours le cas avec les médicaments,quels que soient la dose. Les Médecins se sont souvent lamentés qu’en prescrivant leurs remèdes, ils ne peuvent pas compter sur des résultats universels. Ils prétendent que des caractéristiques individuelles inexplicables s’interposent, de sorte que leurs remèdes salutaires deviennent parfois pernicieux (dangereux). Au lieu d’assister le corps dans son travail de restauration et de régénération, les médicaments (poisons) bloquent les processus curatifs de la Nature en ne s’attaquant qu’aux symptômes ; les amortissent et les étouffent au lieu de restaurer la santé.
Avec l’Hygiène Naturelle, il n’y a pas de rapiéçage, mais une rénovation totale de l’organisme et de son mode de vie. Avec l’Hygiène Naturelle, il n’y a pas d’expériences avec le mal. Tous les agents nocifs sont écartés et seuls les agents bénéfiques sont utilisés.
« Nous ne saignons pas, ni nous stupéfions, ni nous n’intoxiquons. En un mot nous n’empoisonnons pas. » —H. M. Shelton.
Nous restaurons les fonctions vitales dans leur harmonie naturelle et leur plus forte vigueur par l’emploi des besoins physiologiques.
Le Médecin trouve un corps plein de débris toxiques et procède à rajouter des poisons également puissants, dans l’espoir vague qu’un poison expulsera l’autre puis disparaîtra. Dans un tel cas, l’Hygiéniste aura recours aux éléments de la santé pour l’aider.
Chaque médicament et chaque potion puissante de la « materia medica » est un poison qui exerce quelle que soit la dose, une influence décevante sur le système. Il n’y a pas de doute à ce propos.
Toute la pratique des médicaments est, de leur propre aveu, un choix « entre deux maux ». On prétend ainsi guérir un grand mal en en produisant un plus petit, mais en pratique, souvent, cette règle est renversée car un mal est rajouté à un autre. Dans la pratique médicale, quand on donne un médicament pour agir contre une maladie, on convient d’en apporter un autre pour contrer les effets du premier et ainsi de suite, jusqu’à ce que le patient, affaibli et épuisé par les actions et les réactions dues à tout un système de poisons, est laissé, en fin de compte, avec à peine un souffle de vie pour se rétablir, avec le peu de force vitale épargnée.
Par contre, avec l’Hygiène Naturelle, la santé, quand elle est rétablie, est maintenue par la suite. Il est bien rare qu’une famille hygiéphile demande les services d’un Hygiéniste professionnel une seconde fois. L’Hygiéniste prend soin d’un malade de la même façon qu’il conseille un bien portant à garder sa santé.
L’Hygiène Naturelle menace de cette façon de détruire toute la pratique médicale.
12) Enfin, les moyens de la Médecine sont des méthodes artificielles qu’elle a elle-même imaginées. Elle cherche à guérir à l’aide de remèdes toutes les causes de maladie tirées de tous les « royaumes de la Nature » ; elle cherche à guérir les maladies, en en créant de nouvelles.
En revanche, l’Hygiéniste n’utilise que les substances et les conditions qui sont familières à l’organisme pour les avoir connues et utilisées tous les jours, et il cherche à les ajuster aux besoins altérés de l’organisme. Son effort est donc légitime. Les moyens de l’Hygiène Naturelle sont naturels dans le sens où ils ont appartenu au mode de vie normal de l’Homme, depuis son origine.
Il y a une distinction radicale entre l’Hygiène Naturelle qui cherche à aider et à assister l’organisme vital, à l’aide des facteurs normaux de la vie dans son travail de reconstruction, et la Médecine qui cherche à guérir la maladie avec des poisons.
Lorsqu’il est donné à un individu, des médicaments pour remédier aux effets des violations précédentes des lois de la vie, c’est comme si on tapait sur un ivrogne parce qu’il ne peut pas se corriger. Si une substance est nocive, pourquoi l’injecter dans le corps ? Pourquoi penser que parce qu’elle ne produit pas une mort instantanée, on peut la prendre impunément ? Pourquoi ne pas cesser d’alourdir le corps ? Pourquoi ne pas donner à votre corps la meilleure occasion pour maintenir un niveau de santé élevé ?
Si nous nous résignons à souffrir, si nous voulons observer notre déchéance chaque année, alors nous ne prêterons pas attention à notre façon de nous nourrir. Toutefois, si nous attachons à notre santé de l’importance, nous ne reculerons pas devant le petit effort qu’il faut fournir pour, d’une part, cesser les habitudes malsaines qui sont étrangères à nos besoins élémentaires vitaux, et, d’autre part, cesser de détruire la vie avec des substances empoisonnantes tirées de tous les « royaumes de la Nature ».
Abandonnez le système médical, ses méthodes, ses palliatifs, et prenez votre responsabilité et votre santé en main. En ce monde, rien n’est aussi précieux que cette aventure ; rien n’a autant d’importance. » – Fares Achour –