Les déficiences en nutriments et antioxydants peuvent avoir le même poids sur l’apparition et l’évolution des maladies cardiovasculaires que les prédispositions génétiques.

La « non oxydation  » du cholestérol et surtout du mauvais cholestérol (LDL cholestérol) semble aussi importante que le cholestérol lui-même.

L’utilisation régulière non pas d’un antioxydant mais d’un ensemble synergique d’antioxydant semble, à l’heure actuelle, une bonne stratégie de protection de son système cardiovasculaire et de prévention de son vieillissement.

On peut, dans ce cadre, proposer :

– Des aliments riche en vitamine C , en bioflavonoïdes, magnésium, en vitamine E naturelle (sauf en cas d’utilisation d’anticoagulants : diminuer les doses par deux ou trois, et surveiller alors la coagulation). En Oméga 3, en acides gras indispensables à la prévention des diverses inflammations (ils on un peu le même effet que l’aspirine à dose filée qui est réputée prévenir les accidents cardiaques), en carotène naturel, en magnésium : 300 à 500 milligrammes quelle qu’en soit la forme

– N’oublions pas de vérifier, en fonction de l’alimentation personnelle les apports en vitamine B (notamment B6, B9 et B12) qui conditionnent le taux d’homocystéine et un risque cardiovasculaire supplémentaire.

Le bilan nutritionnel permet, quant à lui, de s’assurer que votre alimentation est globalement équilibrée car il est inutile de prendre des suppléments superflus ou même d’envisager des supplémentations sans se préoccuper de son alimentation.