Une belle chevelure est un reflet de bonne santé… et réciproquement.

En dehors des cas pathologiques il faut savoir :

1°) Que bon nombre de maladies ou d’état « pré-pathologiques » risquent de se manifester précocement par une altération de la beauté et de la qualité du cheveu :

– Toutes les maladies infectieuses, chroniquement inflammatoires et notamment virales (grippe, mononucléose…),

– Toutes les affections du tube digestif, quelle qu’en soit la cause, colites, gastrites… à champignons, bactéries ou parasites,

– Toutes les grandes pathologies cardiaques dont l’hypertension artérielle, hépatiques et endocriniennes (hyperthyroïdie)

– Très souvent les anémies et les déficiences en fer

2°) Que la grossesse, la lactation prolongée « fatiguent » la chevelure qu’il faudra donc traiter et supplémenter.

3°) Que bon nombre de médicaments pris de façon trop prolongée l’altèrent également : Anti-inflammatoires (dont l’aspirine et ses dérivés), certains antibiotiques, diurétiques, antihistaminiques, hypnotiques et tranquillisants, parfois les hormones (dont la pilule anti-conceptionnelle) et d’une façon plus générale les traitements amaigrissants mal conduits.

4°) Que certaines affections locales, impétigo, psoriasis, séborrhée peuvent les altérer,

5°) Que les éléments « naturels » en sont pas toujours bienfaiteurs. Soleil, eau salée, grand froid, humidité, et sécheresse en excès nécessitent souvent une protection.

6°) Que toutes les « malnutritions » même sub-carencielles finissent par s’y lire :

– Déficiences en minéraux et plus particulièrement en fer, en zinc, soufre et silicium,

– Déficiences en vitamines B et plus particulièrement en acide pantothénique (vitamine b5), acide para-aminobenzoique (paba), biotine (vitamine b8), acide folique et pyridoxine.

– Déficiences en vitamine C qui entraîne une mauvaise synthèse du collagène,

– Déficiences en choline et inositol

– Déficiences en acide gammalinoléique (onagre)

– Excès de sucres rapides et/ou de lipides saturés d’origine animale.

7°) Que la durée, l’aspect la couleur, et donc le grisonnement de la chevelure obéissent à des facteurs génétiques dont nous ne sommes pas maîtres.

8°) Que tous les shampooings doivent être bien correctement rincés afin de ne pas rester trop longtemps en contact avec la chevelure. Rincez vos cheveux avec une solution de vinaigre de cidre et d’eau.

Que faire (en dehors de toute pathologie) pour avoir des cheveux en bonne santé ?

– Se peigner ou brosser chaque jour avec une brosse douce

– Se masser le cuir chevelu (les drainages lymphatiques de la face sont recommandés).

– Etre en bonne santé et forme par tous les moyens indiqués dans cet ouvrage et plus particulièrement être attentif à son transit intestinale et à l’absence d’infections chroniques tant au niveau de l’intestin que de la bouche (foyers dentaires).

– Avoir une alimentation équilibrée et si besoin supplémentée en fonctions de ses besoins ou de certaines périodes particulières de son existence.

Les suppléments reconnus comme les plus efficaces sont :

– La L-cystéine, acide aminé soufré qui entre à 15% dans la composition du tube capillaire,

– Les vitamines A, le bêta-carotène, Les complexes B même faiblement dosés (contenant en particulier de l’ acide pantothenique, 100 à 300 milligrammes par jour (B5), de la biotine, 5 à 15 milligrammes par jour (B8) et de l’acide paraaminobenzoique, 100 à 300 milligrammes par jour (PABA)) et la vitamine C.

– Les préparations multi-minérales même faiblement dosées,

– L’onagre, la nigelle, le lin,….

Dans les situations de « grisonnement précoce », il faut tenir compte de l’hérédité. Puis on recommande d’ajouter spécifiquement : Acides pantothénique (200 à 400 milligrammes par jour), acide folique (1 à 5 milligrammes par jour) et para-aminobenzoique (300 à 1 000 milligrammes par jour), de rechercher un surmenage personnel ou professionnel, d’éviter ou de traiter « les excès prolongés de stress » et de rechercher des intoxications exogènes par des métaux lourds ou d’autres substances.

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