L’oxyure est un ver rond qui parasite les intestins. Blanchâtre, de petite taille (5 mm à 10 mm), il est très contagieux et existe dans le monde entier. Sa présence en grande quantité détermine une série de troubles facilement reconnaissables chez l’enfant. Mais elle passe souvent inaperçue chez l’adulte.
La contamination
La contamination par les oxyures (Enterobius vermicularis) se fait par ingestion (voire inhalation) des oeufs émis dans le milieu extérieur. Les oeufs éclosent sous l’effet des sucs digestifs et libèrent les larves qui évoluent dans l’intestin grêle où elles subissent 5 mues en 2 à 4 semaines pour devenir adultes dans la région caecoappendiculaire. Seule la femelle gravide franchit le sphincter anal. Elle s’accroche par sa bouche à la muqueuse anale et pond en moyenne 10.000 oeufs avant de mourir !
Symptômes : démangeaison et irritabilité
Les femelles d’oxyures pondent leurs œufs dans les plis radiés de la marge de l’anus, provoquant une irritation locale. En général, c’est donc le prurit anal (dû à la fixation des femelles au niveau de la marge anale) le soir au moment du coucher qui déclenche le diagnostic. Il peut s’accompagner de lésions péri-anales de grattage.
Chez les enfants, ces démangeaisons sont accompagnées d’une excitabilité inhabituelle, d’une toux sèche, de cernes sous les yeux, de pleurs de nervosité, de difficulté à trouver le sommeil, de goutte au nez persistante. Plus rarement, des oxyures peuvent déclencher une appendicite ou être responsables, chez la petite fille, de vulvite.
Chez les adultes, les démangeaisons sont souvent moins prononcées mais le sommeil est perturbé, ils souffrent de toux et d’affections ORL, de troubles digestifs, ils ont les yeux charbonneux. Des épisodes de diarrhée, de douleurs abdominales, de manifestations nerveuses (irritabilité, cauchemars) sont aussi classiques.
Les signes sont aggravés à l’approche de la nouvelle lune et de la pleine lune date auxquelles la femelle pond ses œufs.
Le grattage induit la collection d’une partie de ces œufs sous les ongles et sur la pulpe des doigts participant à leur diffusion sur les vêtements et les draps de lit.
Si les doigts sont portés à la bouche, une partie des œufs est ingérée, ce qui constitue le principal mode de contamination. Il est particulièrement fréquent chez les enfants. D’où l’importance de bien leur apprendre à se laver les mains. D’autre part, les enfants aiment à se toucher les uns les autres, ce qui favorise la contamination entre enfants.
Bonne manière de se soigner : le faire régulièrement
Les traitements officiels des oxyures sont basés sur deux axes. Un médicamenteux, l’autre de bon sens.
- On commence par le traitement du malade et des membres de la famille ou de la collectivité (crèche, école). Cela passe par la prise de flubendazole (Fluvermal), d’albendazole (Zentel) et de pyrantel (Combantrin, Helmintox). Des anti-parasitaires classiques qui ont peu d’effets secondaires (douleurs abdominales, nausées, diarrhée).
- Afin d’éviter toute ré-infestation on recommande aussi de changer et laver tous les vêtements et toute la literie, nettoyer les jouets, traiter les chiens et chats vivant au domicile, laver les mains régulièrement et brosser les ongles…
En raison du cycle parasitaire, il est conseillé d’effectuer systématiquement un nouveau traitement 2 à 3 semaines après le premier pour éviter l’auto-infestation et la ré-infestation.
Tout ceci fonctionne très bien mais il faut savoir que l’on parvient rarement à imposer à tous les parents d’une même classe une vermifugation et que la proximité d’animaux de compagnie est une source constante d’infestation.
Une vermifugation régulière est en effet le seul remède vraiment complet, et dans ce cas, mieux vaut s’en remettre aux traitements naturels plutôt qu’aux molécules chimiques.
Fedibio – Phytothérapie « Traitements naturels »
Phytothérapie :
Il existe un très grand nombre de plantes qui ont une action sur les affections parasitaires en général. Les plus connues sont
- Allium sativum (ail)
- Feuilles d’olivier
- Feuille de celerie
- Basilic
- Ortie
- Curcubita pepo (courgette)
- Curcuma longa (curcuma)
- Trigonella foenum graecum (fenugrec)
- Thymus vulgaris (thym)
- Cinnamomum cassia (cannelle)
- Satureja montana (sarriette des montagnes)
- Zingiber officinale (gingembre)
- Syzygium aromaticum (girofle)
- Punica granatum (grenade)
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Utiliser séparément ils sont moyennement efficace car les doses a prendre ne sont pas optimisées, cependant il existe un complément, large spectre, qui regroupe certaines de ces plantes, avec des doses et des rapports bio-optimisés baptisé « FEDIBIO – Vermifugation ». Ce même complément est également formulé pour les enfants avec des doses moins élevées de chaque plante (il est vendu sous le nom de « FEDIBIO – Vermifugation – Enfant » ).
Comment faire ?
- Pour une solution de 250 millilitres: 1 dose (10g) de tisane FEDIBIO – Vermifugation pour 200 ml d’eau minéral
- Pour une solution de 1 litre: 5 doses (50g) de tisane FEDIBIO – Vermifugation pour 1000 ml d’eau minéral
- Faites infuser pendant dix minutes et filtrer.
Posologie : Comment la prendre ?
- La première semaine : Prendre 1 tasse trois fois par jour après les repas, pendant 4 jours au moins (ou plus),
- La deuxième semaine: si il y a encore des vers dans les selles, continuer le traitement 2 jours, puis faire une pause de 5 jours.
- La deuxième semaine: si il n’y a plus de vers dans les selles, s’arrêter faire une pose de 7 jours maximum
- La troisième semaine, pour éviter la reprise du cycle d’infection, prendre 1 tasse au moins 1 fois par jour après les repas, pendant 4 jours au moins (ou plus), L’une des meilleur technique et de prendre ce traitement deux fois, à trois semaines d’intervalle.
Conseil Fedibio – Restauration du microbiote intestinal
Un organisme devient l’hôte d’un parasite lorsque celui-ci est parvenu à contourner le système immunitaire. S’ensuit une réaction inflammatoire qui, parce qu’elle est inefficace, perdure et installe un terrain inflammatoire chronique qui, à son tour, peut générer bien d’autres pathologies. Il faudrait donc associer au traitement antiparasitaire certains compléments alimentaires capables de restaurer le microbiote intestinal (entité composée de la flore et de la muqueuse intestinales). Les solutions « Fedibio – Digestif » ou « Fedibio – Microbionte » sont très efficaces.
Il existe de nombreuses possibilités comme l’association suivante :
- Boswellia serrata, plante ayurvédique connue pour faciliter la restauration de la muqueuse intestinale et la partie du système immunitaire qui est en lien étroit avec elle. Prendre 1 à 1,5 g d’extrait par jour pendant au moins six semaines, plusieurs mois en cas de lambliase.
- Complexe probiotique afin de restaurer le microbiote.