œuf fermier

L’un des avantages nutritionnels des œufs de volailles fedibio est la haute biodisponibilité et assimilation des éléments nutritifs qu’ils contiennent (Protéine, Vitamines, Oligoéléments, choline, ovomucoïde, lutéine, …)

Un aliment n’a pas besoin d’être onéreux pour être vertueux. L’œuf qui coûte deux à trois fois moins cher que la viande, se conserve longtemps, se prête à mille et une recettes faciles à déguster et n’a rien à envier aux autres sources de protéines animales. Au contraire, les scientifiques lui découvrent même des propriétés antimicrobiennes, anti-inflammatoires, antihypertensives et anticancéreuses.

L’œuf de volaille fermier (bio) est connu comme le produit d’origine animale présentant le contenu le plus équilibré en protéines, vitamines et minéraux.

L’œuf : un aliment riche en nutriments

Un œuf de poule contient un blanc qui comporte 90% d’eau et 10% d’albumine, et un jaune composé pour moitié d’eau, d’environ un tiers de graisses et de 15% de protéines. Les protéines de l’œuf se trouvent à la fois dans le blanc et dans le jaune, et apportent l’ensemble des acides aminés essentiels nécessaires à l’organisme.

– 2 œufs apportent autant de protéines que 100g de viande ou de poisson. Riche de tous les acides aminés essentiels que l’organisme ne sait pas fabriquer, l’œuf est ainsi indispensable à l’énergie, aux muscles, au système immunitaire et cardio-vasculaire. 
– L’œuf est riche en fer, en iode, en bêta-carotène, en vitamines A, E, B12… Deux œufs couvrent en moyenne 50% des besoins quotidiens en 9 vitamines sur 13.
– L’œuf est l’allié de la minceur. Deux œufs = 150Kcal, 76g d’eau, 12g de protéines, 0,7g de glucides et 9g de (bons) lipides. Il a de plus prouvé son effet coupe-faim, sous forme d’omelette au petit déjeuner.
– L’œuf est parfaitement digeste quand le blanc est bien cuit et le jaune moelleux. Préférez-le mollet

La composition en lipides de l’œuf

Les lipides du jaune d’œuf se répartissent de la manière suivante :

  • 50% d’acides gras mono-insaturés, plutôt bénéfiques à la santé cardiovasculaire ;
  • 15% d’acides gras polyinsaturés, principalement des oméga-6, dont l’acide linoléique ;
  • 35% d’acides gras saturés.

100g de jaune d’œuf contiennent aussi 939mg de cholestérol. Ainsi un œuf suffit à couvrir nos besoins quotidiens en cholestérol.

Les vitamines et les minéraux de l’œuf

Le jaune d’œuf apporte aussi un large panel de vitamines :

  • de la vitamine A et de la provitamine A : 100g de jaune d’œuf apportent plus de la moitié des apports journaliers recommandés ;
  • de la vitamine D : 2µg pour 100g ;
  • de la vitamine E, antioxydante : 3,89mg dans 100g, soit près d’un tiers des apports journaliers recommandés ;
  • de la vitamine K ;
  • des vitamines du groupe B, en particulier les vitamines B1, B2, B5, B6 et B12. 100g de jaune d’œuf apportent plus que les besoins journaliers minimums en vitamine B12. Les œufs sont donc une option intéressante pour trouver cette vitamine qui manque parfois dans le régime des végétariens.

Le jaune d’œuf contient également des minéraux, notamment du sélénium, du zinc, du phosphore et du fer.

L’œuf apporte un vaste panel de micronutriments (valeurs indicatives pour 100g)

Les autres composés bénéfiques de l’œuf

Le jaune d’œuf contient de la choline

En plus de ces nombreux nutriments essentiels, le jaune d’œuf apporte également :

  • de la lutéine et de la zéaxanthine, deux pigments caroténoïdes qui lui donnent sa couleur ;
  • de la choline, une molécule importante pour la structure des membranes cellulaires et qui est le précurseur du neurotransmetteur acétylcholine.

L’œuf est surtout intéressant pour ses protéines mais aussi pour la choline et les antioxydants qu’il renferme.

Une excellente source de protéines

L’œuf est un aliment protéique d’excellente qualité : il contient les 8 acides aminés essentiels à la croissance et à l’entretien et à la protection du corps humain. Les protéines servent surtout à former, à réparer et à maintenir en bon état les tissus, comme la peau, les muscles et les os. Elles servent aussi à la formation des enzymes digestives et des hormones.

Il sert de référence pour les nutritionnistes

L’œuf est donc une source importante de protéines, de longues chaînes composées de petites structures, les acides aminés. Ces protéines vont participer à la construction et à l’entretien des muscles, des tissus et des organes. Dans l’œuf, c’est principalement dans le blanc qu’elles se situent. Les protéines de l’œuf sont de haute valeur biologique. Elles contiennent des acides aminés dits essentiels, car l’organisme est incapable de les synthétiser. Ils doivent donc être nécessairement apportés par l’alimentation. Ces acides aminés indispensables sont en proportions idéales dans l’œuf. C’est pourquoi la protéine de l’œuf sert de référence pour les nutritionnistes. 

Les protéines du blanc

Un œuf de poule de 60 g (coquille exclue) est composé de 6,4 g à 7,0 g de protéines. Dont 3,3 g à 4,0 g dans le blanc.

Le blanc est composé en quasi-totalité d’eau et de protéines, avec quelques minéraux, ce qui représente une grande originalité pour un produit comestible d’origine animale (90 % de la matière sèche sont des protéines). Il renferme également du glucose libre (qui constitue la première source d’énergie utilisable par l’embryon de poulet).

Il y a plusieurs protéines qui composent le blanc de l’œuf. Chaque protéine possède des propriétés spécifiques, nutritionnelles ou fonctionnelles. Ainsi :

les ovalbumines qui sont pondéralement les plus importantes, sont dénaturées par la chaleur ; elles acquièrent au chauffage une forte rigidité : elles coagulent.

Les globulines et le lysozyme permettent la formation de mousse après battage (blanc monté “en neige”), alors que l’ovomucine participe à la stabilité de ces mousses.

– Le lysozyme et l’ovomucine sont également responsables de la structure en gel du blanc épais.

– Les conalbumines fixent le fer et les flavoprotéines.

– Les ovomucoïdes sont des inhibiteurs de la trypsine.

– L’avidine est une anti-biotine (à l’état cru seulement). Sa présence constitue l’une des raisons pour lesquelles un œuf doit être cuit.

Les protéines du jaune

Un œuf de poule de 60 g (coquille exclue) est composé de 6,4 g à 7,0 g de protéines. Dont 2,7 g à 3,2 g dans le jaune.

Le jaune d’œuf est composé d’une fraction de protéines solubles. Elle contient notamment les livétines et quelques traces d’autres protéines sériques. Les protéines de jaune sont à mettre en relation avec la haute teneur en phospholipides, car tous les lipides (y compris les triglycérides) sont associés à deux protéines au moins, la vitelline et la vitellénine.

Une bonne source de choline

Les œufs sont également une très bonne source d’une vitamine du groupe B nommée choline. Cette vitamine qu’on retrouve essentiellement dans le jaune de l’œuf, joue un rôle essentiel dans la formation, le maintien et la réparation des fonctions cérébrales.

La consommation d’œuf chez la femme enceinte permet d’augmenter le taux de choline. Cette vitamine est très importante pour le développement du fœtus au niveau du cerveau mais également de la colonne vertébrale. Des études ont montré que la consommation d’œuf limitait le risque de spina bifida et d’anencéphalie, des malformations congénitales.

Des études ont également montré l’efficacité de cette vitamine sur la mémoire et la concentration.

De plus, la choline pourrait être efficace contre la maladie d’Alzheimer. Cette maladie est associée un déficit en acétylcholine. Or la choline est un précurseur de ce neuromédiateur. Des études ont montré des effets bénéfiques chez des personnes âgées souffrants de déficits cognitifs, au niveau de leur mémoire. Des études plus poussées restent à réaliser, mais cela reste une piste intéressante.

Des caroténoïdes bénéfiques pour les yeux

Le jaune d’œuf contient deux caroténoïdes au pouvoir antioxydant très puissant : la lutéine et la zéaxanthine (c’est d’ailleurs grâce à elle que le jaune a cette couleur).

Comme tous les antioxydants, elles permettent de neutraliser et réduire les radicaux libres ce qui permet de limiter les dommages des cellules. Mais la lutéine et la zéaxanthine sont surtout connues pour leurs effets protecteurs au niveau des yeux : elles aident à prévenir les maladies liées à l’âge comme la cataracte ou la dégénérescence maculaire (DMLA). On en trouve aussi beaucoup dans les légumes verts à feuilles comme les épinards.

L’influence du jaune d’œuf sur le syndrome métabolique

Le syndrome métabolique regroupe un ensemble de problèmes de santé :

  • une anomalie de la glycémie et la résistance à l’insuline ;
  • des taux élevés de lipides dans le sang ;
  • des problèmes vasculaires ;
  • l’obésité.

Le syndrome métabolique favorise le développement du diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires comme l’athérosclérose.

L’œuf prévient le syndrome métabolique

A l’occasion d’une vaste étude sur près de 24000 adultes, des chercheurs sud-coréens ont établi que :

  • par rapport à ceux qui consomment moins d’un œuf par mois, ceux qui en mangent quatre à six fois par semaine, ou une fois par jour, réduisent leur risque de syndrome métabolique de 18% ;
  • les personnes qui mangent plus de deux œufs par jour n’augmentent pas leur risque de syndrome métabolique ;
  • la consommation quotidienne d’œufs réduit le risque d’obésité abdominale.

Ces données sont confirmées par une autre étude sur plus de 2800 personnes âgées de plus de 40 ans, qui a elle aussi mis en évidence que la consommation d’œufs réduit le risque de syndrome métabolique. Ces travaux ont également montré que, chez les hommes, la consommation élevée d’œufs diminuait le risque d’avoir une glycémie élevée à jeun, et un taux de triglycérides élevé dans le sang. Ce dernier indicateur est beaucoup plus parlant que le cholestérol pour évaluer le risque cardiovasculaire.

Ces bienfaits de l’œuf pourraient notamment trouver leur origine dans la présence de caroténoïdes. Ces derniers aident en effet à lutter contre le stress oxydant, un phénomène associé au syndrome métabolique.

L’effet des œufs sur la glycémie

Le contenu de l’œuf en graisses lui a parfois donné une mauvaise réputation. Pour savoir si l’œuf présente un danger pour les personnes à risque de diabète ou de maladie cardiovasculaire, des chercheurs de l’université de Sydney ont rassemblé des études épidémiologiques et des études prospectives sur le sujet.

La quasi-totalité des études, qui portaient sur des personnes ayant des problèmes cardiométaboliques ou un diabète de type 2, ont montré soit un effet positif soit une absence d’effet secondaire avec un régime alimentaire riche en œufs.

« Les preuves suggèrent qu’un régime comprenant plus d’œufs que ce qui est recommandé (au moins dans certains pays) peut être utilisé en toute sécurité dans le cadre d’un régime alimentaire sain à la fois dans la population générale et pour les personnes à haut risque de maladie cardiovasculaire, celles atteintes d’une maladie coronarienne établie, et celles avec un diabète de type 2 ».

Nicholas R. Fuller et al.

Les œufs améliorent la sensibilité à l’insuline et le taux de cholestérol

Dans une autre étude, 37 hommes et femmes souffrant un syndrome métabolique ont été divisés en deux groupes :

  • l’un a suivi un régime pauvre en glucides et devait manger trois œufs entiers tous les jours ;
  • l’autre a suivi le même régime pauvre en glucides mais devait manger six blancs d’œufs, avec la même quantité totale de protéines.

Au bout de trois mois, les chercheurs ont observé les différences entre l’état de santé des deux groupes par rapport au début de l’expérience. La sensibilité à l’insuline s’est améliorée de manière plus significative dans le groupe qui avait consommé les œufs entiers.

Par ailleurs, et même si la mesure du cholestérol est de plus en plus remise en cause en tant que marqueur du risque cardiovasculaire, il est aussi intéressant de noter que les niveaux de cholestérol sanguins se sont eux aussi améliorés dans ce groupe. Ce résultat quelque peu contre-intuitif montre que le cholestérol alimentaire n’augmente pas le cholestérol sanguin.

Plus récemment, des chercheurs de Floride ont mené une expérience sur 42 personnes obèses ou en surpoids, avec un diabète ou pré-diabète de type 2. Pendant 12 semaines, certains ont eu un gros œuf à manger chaque jour, et les autres l’équivalent nutritionnel sous forme de substitut.

Là encore, les analyses sanguines ont mis en évidence que les personnes qui ont consommé de l’œuf montraient moins de signes de résistance à l’insuline que les autres. Aucun effet n’a été constaté sur le taux de cholestérol.

Les bienfaits du jaune d’œuf ne s’arrêtent pas là

Les bienfaits de l’œuf pour le cerveau

La choline présente dans le jaune d’œuf est neuroprotectrice. Importante pour la santé du cerveau, elle est indispensable pendant la grossesse pour le bon développement du système nerveux du bébé. La choline diminue également le risque de démence sénile.

Les antioxydants de l’œuf sont bénéfiques pour la vision

Le jaune d’œuf apporte de la lutéine et de la zéaxanthine, deux pigments de la famille des caroténoïdes xantophylles qui exercent une fonction antioxydante bénéfique pour la santé de l’œil.

Dans une étude parue en 2020, des chercheurs de l’université de Sydney ont analysé la consommation d’œufs de plus de 3600 personnes de plus de 49 ans. Le suivi s’est déroulé sur 15 ans, et a porté sur les signes de dégénérescence maculaire (DMLA). Par rapport aux participants qui consommaient moins d’un œuf par semaine, ceux qui en mangeaient deux à quatre ont bénéficié d’une réduction du risque de DMLA.

Comment consommer les jaunes d’œuf

Le choix d’aliments issus de l’agriculture biologique permet de minimiser grandement les résidus de pesticides et autres substances délétères. C’est encore plus vrai pour les œufs, dont les qualités nutritives sont très différentes selon le mode d’élevage et l’alimentation des poules pondeuses. La qualité de vie des animaux est également fortement impactée, ce qui appuie encore l’intérêt de choisir des œufs bio, facilement identifiable par leur numéro qui commence toujours par un zéro.

Le label bio garanti une surface minimale de 2,5m2 par poule

Des œufs au petit déjeuner

L’œuf est un aliment particulièrement intéressant dans le cadre du petit déjeuner. En effet sa richesse en lipides et en protéines lui confère un caractère rassasiant qui permet d’arriver facilement à satiété.

En 2020, une équipe de recherche australienne a analysé l’impact du petit déjeuner sur 50 personnes obèses ou en surpoids.

Le premier groupe avait droit à un petit déjeuner composé d’œufs et de toasts, alors que le second groupe consommait des céréales et du lait. La valeur énergétique de ces deux petits déjeuners était la même.

L’expérience s’est déroulée sur deux jours différents, séparés d’une semaine. Les chercheurs ont mesuré la quantité de calories ingérées après ces deux petits déjeuners, lors du repas de midi qui a eu lieu quatre heures plus tard. Le petit déjeuner à base d’œufs a réduit de 15 % les apports énergétiques du repas suivant. De plus, la sensation de faim était moins importante après avoir mangé des œufs plutôt que des céréales.

La sensation de faim est plus faible après avoir mangé des œufs plutôt que des céréales

Pourquoi choisir les œufs FEDIBIO

Grand respect de la nutrition animale « En nourrissant mieux les animaux, l’homme se nourrit mieux ».

Les volailles de Fedibio produisent des œufs fermiers, pondus par des poules élevées selon un mode de production fermier, en liberté dans des prairies arborées. Ces œufs sont ramassés quotidiennement et triés à la main. Les volailles sont nourries avec des céréales cultivées localement, et sans OGM. Leur alimentation est contrôlées 100 % végétales, minérales et vitamines, dont 95% minimum de matières premières sont issues de l’agriculture biologique.

Quelques exemples, en plus des céréales que nous donnons à nos volailles:

  • La qualité des protéines des œufs Fedibio: Lors de la fabrication des huiles Fedibio, nous séparons les huiles (issus de la pression à froid) des protéines de très haute qualités, que nous recyclons en les donnant à nos volailles (poules, coqs, cailles, canard, oies, dindes,…). Exemples de graines oléagineuses et fruits secs utilisées pour la préparation de nos huiles et recycler nos protéines (Amandes, noix, pignons, cacahuètes, noisettes, pistaches,..). Oui, en plus des graminées et de leur alimentation en plein air, nos servons des fruits secs à nos volailles fermières (poules, cailles,…).
  • La qualité des lipides des œufs Fedibio: Le jaune d’œuf est source de lipide, dont les acides gras essentiels. Selon de nombreuses études, l’alimentation humaine apporte des omégas 6 en excès, et pas assez d’oméga 3. Les oméga 6, quand ils sont surabondants, peuvent être la cause de maladies cardio vasculaires. Les volailles Fedibio en consommant en plus des graines oléo protéagineuses [graine de lin, lupin, luzerne, féverole, …] riche en oméga 3, apportent plus d’oméga 3 dans l’alimentation humaine. Les œufs Fedibio avec un apport nutritionnel en oméga 3 permettent de rétablir l’équilibre entre oméga 3 et oméga 6, donc rééquilibrer la proportion des acides gras essentiels, la répartition entre les oméga 3 et 6.

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